Un Portrait des Entrepreneuses Noires au Canada
I. Introduction
Le 22 février 2023, Bassirou Gueye, de Statistique Canada, a publié son étude intitulée « Les propriétaires d’entreprises noirs au Canada ». L'équipe du Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires a utilisé le point de vue des entrepreneuses noires pour souligner les faits les plus importants de l'étude.
En guise d'introduction, en 2018, il y avait environ 66 880 propriétaires noires d'entreprises au Canada, ce qui représente 2,1 % de tous les propriétaires d'entreprises. Les provinces ayant les pourcentages les plus élevés d'entreprises appartenant à des Noirs sont l'Ontario (2,8 %), le Québec (2,5 %) et l'Alberta (2,2 %) (Gueye, 2023).
Les femmes noires représentent environ 3 à 4 % de la population féminine en âge de travailler.
II. Les Faits
Les entrepreneuses noires sont sous-représentées
En 2018 et au Canada, les femmes noires représentent 29,6 % de tous les propriétaires noirs d'entreprise et 1,7 % de toutes les femmes propriétaires d'entreprise. En outre, elles représentent 0,63 % de tous les entrepreneurs, toutes races confondues (Gueye, 2023).
La population noire présente l'un des plus grands écarts en pourcentage entre les hommes et les femmes propriétaires d'entreprise.
L'écart entre les entrepreneurs hommes et femmes noirs est similaire à celui des propriétaires d'entreprises autochtones. Les hommes noirs représentent 70,4 % des entrepreneurs noirs et les femmes noires 29,6 %. À titre de comparaison, les hommes autochtones détenaient en moyenne 73,4 % des entreprises autochtones (entre 2005 et 2018), tandis que les femmes détenaient 23,2 % des entreprises autochtones au cours de la même période (Gueye et al., 2022).
Croissance des entrepreneuses noires
En général, le pourcentage d'entrepreneurs noirs a augmenté au fil du temps ; cependant, pour les femmes noires, ce pourcentage a progressivement augmenté de 0,9 % en treize ans. En revanche, le pourcentage d'hommes noirs qui sont indépendants ou propriétaires d'une entreprise non constituée en société a presque doublé entre 2005 et 2018. En 2018, 3,5 % de tous les travailleurs (masculins) indépendants sont des hommes noirs.
Au cours de la même période, le pourcentage de toutes les travailleuses indépendantes possédant une entreprise non constituée en société a également augmenté de façon significative. En effet, le nombre de femmes indépendantes possédant une entreprise non constituée en société a augmenté de 13,2 % entre 2005 et 2018 (Statistique Canada, 2023). En outre, le nombre d'entreprises privées constituées en société et appartenant à des femmes a augmenté de 33 % au cours des huit années écoulées entre 2005 et 2013 (Grekou et al., 2018).
Les entrepreneuses immigrées ou nées au Canada
Les femmes noires immigrées et les femmes noires nées au Canada participent activement à l'entrepreneuriat. Les proportions de femmes noires propriétaires d'entreprise qui sont immigrées et celles nées au Canada sont presque identiques.
En effet, 53,5 % des entrepreneuses noires sont des immigrantes et 46,5 % d’entre elles sont nées au Canada (Gueye, 2023). Parmi tous les groupes racialisés, les entrepreneuses noires représentent le pourcentage le plus élevé de propriétaires d'entreprise nés au Canada.
La plupart des propriétaires d'entreprise immigrés sont récemment établis au Canada, c'est-à-dire qu'ils ont immigré il y a au moins cinq ans.
Supposons que nous excluons les Blancs, parce qu'il y a un très faible pourcentage d’immigrés blancs propriétaires d'entreprise. Dans ce cas, il est révélateur que les entrepreneuses immigrées noires soient le plus faible pourcentage de propriétaires d'entreprises récemment immigrés. Des recherches supplémentaires seraient nécessaires pour comprendre pourquoi le pourcentage de propriétaires d'entreprise récemment immigrés est légèrement plus élevé parmi les groupes racialisés.
L'âge
Les femmes noires sont en moyenne plus jeunes que leurs homologues blanches. Par exemple, l'âge moyen des femmes noires, des hommes noirs et des autres entrepreneurs racialisés (hommes et femmes) est de 47 ans. En revanche, l'âge moyen des entrepreneurs blancs (hommes et femmes) est de 53 ans.
Composition de la famille : Situation matrimoniale
La plupart des chefs d'entreprise sont mariés ou vivent en union libre, ce qui est également le cas des entrepreneuses noires (65,3 %). Néanmoins, la proportion de femmes noires célibataires est également plus élevée (21,6 %) (Gueye, 2023). Ce n'est toutefois pas le cas pour les autres femmes racialisées ou les femmes blanches.
La maternité est un autre aspect de la composition de la famille qui doit être pris en compte. Dans « Foundhers », une étude réalisée par Pitchbetter Canada, des entrepreneuses noires qui sont également mères ont décrit les difficultés qu'elles rencontrent pour concilier les besoins de leur entreprise et leurs responsabilités familiales.
En outre, une entrepreneuse a souligné que la résolution des tensions dans la vie de son enfant résultant du racisme et de la discrimination systémiques signifiait que ses problèmes avaient un coût émotionnel auquel d'autres « mompreneurs » n'étaient peut-être pas confrontées (PitchBetter Canada et al, 2021, pp. 54, 57). Il est possible d'étudier l'impact de la situation familiale et de l'éducation des enfants sur l'expérience entrepreneuriale des Noires propriétaires d'entreprises.
Âge des entreprises
La plupart des propriétaires d'entreprises, toutes races confondues, sont des entreprises récemment établies, c'est-à-dire des entreprises créées au moins cinq ans avant 2018. Près de la moitié des entreprises appartenant à des femmes noires sont récemment établies (46,3 %) (Gueye, 2023).
Alors que les femmes noires sont le pourcentage le plus faible de propriétaires d'entreprises récemment établies, elles semblent également être à l'avant-garde de la création de nouvelles entreprises. Un pourcentage plus élevé de femmes noires ont de nouvelles entreprises (13,9 %) (Gueye, 2023). Les pourcentages d'hommes et de femmes noirs propriétaires d'entreprises qui sont de nouveaux entrants sont similaires.
L'âge des entreprises suscite des questions quant à sa viabilité. La plupart des entrepreneurs noirs possèdent des entreprises non constituées en société - les propriétaires noires d'entreprises possèdent 2,9 % de toutes les entreprises non constituées en société, contre 1,6 % de toutes les entreprises constituées en société (Gueye, 2023). En 2018, 2,2 % des entreprises non constituées en société appartenant à des femmes sont détenues par des femmes noires.
Les entreprises constituées en société ont tendance à obtenir de meilleurs résultats financiers et à être viables à long terme (Gueye, 2023). Le pourcentage relativement élevé de femmes noires propriétaires d'entreprises qui sont des nouvelles venues signifie que les femmes noires entrent activement sur le marché de l'entrepreneuriat ; cependant, cela peut aussi signifier que leurs entreprises sont vulnérables.
Revenu moyen
En moyenne, les femmes noires propriétaires d'entreprise gagnent 16 000 dollars de moins que les femmes blanches. Toutefois, les entrepreneuses noires gagnent à peu près la même chose que les hommes noirs et les autres femmes racialisées ; la différence de revenus moyens n'est pas statistiquement significative.
Comme la plupart des entrepreneurs noirs, il est essentiel de noter que les femmes noires ont tendance à démarrer leurs entreprises. Selon une étude du groupe Canado-Africain du Sénat, 82 % de tous les entrepreneurs noirs ont financé leur entreprise grâce à leur épargne personnelle, 25 % des entrepreneurs utilisant des cartes de crédit personnelles (Burgesson et al., 2021, p. 30). Par ailleurs, une étude portant sur plus de 1 200 entrepreneuses noires a révélé que 63 % d'entre elles avaient dû s’autofinancer jusqu'à hauteur de 100 000 dollars pour créer leur entreprise. En outre, 43 % des entrepreneuses noires interrogées n’ont pas pu obtenir de financement externe (PitchBetter Canada et al., 2021, p. 50).
Les revenus moyens plus faibles signifient que les femmes noires ne peuvent pas facilement réinvestir dans leurs entreprises. Par conséquent, certaines entrepreneuses noires ont un deuxième emploi à temps plein en plus de leurs entreprises (PitchBetter Canada et al., 2021, p. 44). Au cours de nos consultations communautaires, le Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires a découvert que si un propriétaire d'entreprise a un autre emploi à temps plein pour compléter son revenu, il n'a pas le temps ou les ressources financières à consacrer à l'expansion de son entreprise.
Informations générales (secteur d'activité, nombre d'employés et résultats financiers)
Pour conclure la présentation des faits sur les entrepreneuses noires, dézoomons et comprenons les réalités générales des entreprises noires au Canada.
Taille de l'entreprise en fonction du nombre d'employés : De nombreuses entreprises au Canada sont des petites et moyennes entreprises, et une majorité d'entreprises, toutes races confondues, peuvent être qualifiées de petites entreprises. Les entreprises appartenant à des Noirs ont tendance à être plus absentes lorsque l'on s'intéresse aux entreprises de plus grande taille. Par exemple, si l'on compare les entreprises constituées en société comptant cinq employés ou plus, seules 8,8 % des entreprises appartenant à des Noirs comptent cinq employés ou plus, contre 17 % des entreprises appartenant à des Blancs et 12,2 % des entreprises appartenant à d'autres groupes racialisés (Gueye, 2023).
L'industrie : La plupart des entreprises noires sont concentrées dans les secteurs suivants : transport et entreposage, services professionnels, science et technique, immobilier, location et crédit-bail, et construction. Néanmoins, Gueye souligne dans son étude qu'il existe des entreprises appartenant à des Noirs dans tous les secteurs d'activité.
Performances financières : Les entreprises appartenant à des Noirs ne sont pas aussi performantes que les autres. Il existe des disparités au niveau des revenus moyens, des bénéfices et des investissements. Par exemple, le revenu moyen d'une entreprise appartenant à des Noirs est de 460 300 dollars, contre 1,2 million de dollars pour une entreprise appartenant à des Blancs et 645 300 dollars pour une entreprise appartenant à d'autres groupes racialisés (Gueye, 2023).
La rentabilité révèle le même problème : l'entreprise moyenne appartenant à des Noirs réalise 39 000 dollars de bénéfices, contre 180 900 dollars pour une entreprise appartenant à des Blancs et 65 200 dollars pour une entreprise appartenant à d'autres groupes racialisés (Gueye, 2023). L'investissement dans les entreprises appartenant à des Noirs est également le plus faible par rapport aux entreprises appartenant à des Blancs et à des personnes appartenant à d'autres groupes raciaux :
III. Analyse - Pourquoi est-il important d'étudier les entrepreneuses noires au Canada ?
Les femmes noires créent activement de nouvelles entreprises, comme en témoigne le fait que le pourcentage de femmes noires est plus élevé chez les nouveaux entrant comparé à leurs homologues blanches. Toutefois, l'un des obstacles principaux à la croissance de leurs entreprises est que la plupart des entreprises appartenant à des Noirs - y compris les femmes noires - sont autofinancées.
En tant que tel, il existe un cycle de précarité. En moyenne, les entrepreneuses noires gagnent moins. Elles comptent sur ces revenus pour autofinancer leur entreprise. Des revenus plus faibles signifient moins d'argent à réinvestir dans l'entreprise. De plus, dans certains cas, l'entrepreneur est poussé à trouver un deuxième emploi. Par conséquent, elles disposent de moins de temps pour investir dans leurs entreprises qui génèrent moins de revenus et donc reçoivent moins d'investissements, comparé à leurs homologues blanches. Le résultat final est que leurs entreprises ne peuvent pas prospérer.
Le Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires a découvert, au cours de ses recherches et de ses consultations communautaires, qu'un autre facteur du cycle de précarité est la difficulté qu'ont les entrepreneurs noirs - y compris les entrepreneuses noires - à obtenir un financement externe. L'étude « Les propriétaires d’entreprises noirs au Canada » explique que certaines différences peuvent être dues à l'immigration et aux différences qui en découlent en termes de richesse générationnelle et d'historique de crédit :
Cependant, les femmes noires sont particulièrement bien placées, car, à l'exception des entrepreneurs blancs, elles sont les plus susceptibles d’être nées au Canada. De ce fait, l'immigration n’est pas une explication suffisante pour expliquer les disparités entre les entreprises.
Il est essentiel de comprendre les entrepreneuses noires, étant donné qu'Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) calcule que 88,1 % des emplois du secteur privé proviennent de petites et moyennes entreprises (Innovation, Sciences et Développement économique Canada, 2022). Les propriétaires de petites entreprises sont des créateurs d'emplois. Le taux de chômage des Noirs est plus élevé que la moyenne nationale (Gueye, 2023) et, s'ils bénéficient d'un soutien adéquat, les entrepreneurs noirs pourraient jouer un rôle moteur dans la création d'emplois pour les communautés noires.
En plus de la perte de création potentielle d'emplois, la sous-représentation des femmes noires en tant que propriétaires d'entreprises se traduit par une perte de contribution à l'ensemble de l'économie canadienne. En 2019, les petites entreprises ont contribué à 36,7 % du produit intérieur brut (PIB) canadien attribuable au secteur privé. Dans l'ensemble, les petites et moyennes entreprises ont contribué à plus de 50 % du PIB canadien (Innovation, sciences et développement économique Canada, 2022).
Dans un rapport intitulé « In Pursuit of Equitable Commerce Insights on Black Entrepreneurship in 2023 and Beyond », Shopify indique que, selon une étude de McKinsey, si les entreprises américaines noires atteignaient la parité de revenus avec leurs homologues non noires, le PIB américain augmenterait de 190 milliards de dollars (Shopify, 2023, p. 4).
Les entreprises noires au Canada fonctionnent également avec une disparité de revenus. Atteindre la parité des revenus au Canada permettrait d'augmenter le PIB et l'emploi dans le secteur privé. La sous-représentation actuelle des entrepreneuses noires et les investissements limités dans leurs entreprises résulte en un manque à gagner qui pourrait contribuer à la croissance de l'économie canadienne.
La perte pour l'ensemble de l'économie canadienne est particulièrement visible lorsque nous tenons compte du potentiel des entrepreneuses noires en tant qu'exportateurs. Gueye (2023) a constaté que les entrepreneurs immigrés noirs étaient motivés à exporter.
Selon l'ISDE, les PME contribuent fortement aux exportations générales du Canada : « En 2021, les PME ont contribué à 42,7 % de la valeur totale des biens exportés (Innovation, science et développement économique Canada, 2022) ».
Une autre raison essentielle pour laquelle il est important d'étudier les entrepreneuses noires au Canada est que l'étude « Les propriétaires d’entreprises noirs au Canada » et d'autres études révèlent des différences significatives entre les réalités des entrepreneuses noires aux États-Unis et au Canada. De manière anecdotique, on a tendance à minimiser le racisme systémique au Canada et à s'appuyer davantage sur les données, les informations et les études menées aux États-Unis pour les appliquer au Canada. Pourtant, avec l'émergence d'un plus grand nombre de recherches sur les entrepreneurs noirs canadiens, on peut observer des divergences significatives entre les deux pays.
Par exemple, les entrepreneurs américains et canadiens sont confrontés aux mêmes difficultés pour obtenir des financements externes et développer leurs entreprises. Toutefois, les entrepreneuses noires constituent le groupe d’entrepreneuses qui connaît la croissance la plus rapide aux États-Unis.
Au cours d'une période similaire au Canada, les entreprises appartenant à des femmes noires n'ont pas connu une croissance aussi importante, même si l'on constate une augmentation des entrepreneuses indépendantes et des femmes propriétaires d'entreprises constituées en sociétés privées. Par conséquent, on ne peut pas supposer que la réalité américaine de l'entrepreneuriat noir est la même que celle du Canada.
IV. Liens avec le travail de Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires
Le Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires est chargé de mener les trois projets suivants : une étude quantitative nationale à grande échelle, une étude qualitative nationale à grande échelle et une cartographie du réseau de l'écosystème entrepreneurial noir. Tous nos travaux sont menés par les communautés ; en d'autres termes, nous menons nos recherches avec et pour les communautés noires du Canada.
Par ailleurs, l'étude « Les propriétaires d’entreprises noirs au Canada » a souligné l'importance de la recherche intersectionnelle sur les entrepreneurs noirs. Sans une optique intersectionnelle, les femmes entrepreneuses noires continueraient d'être négligées - la plupart des entrepreneurs noirs sont des hommes (70,4 %) et la plupart des femmes propriétaires d'entreprise sont blanches (75,8 %). En faisant une analyse sur les entrepreneurs noirs en général, les chercheurs pourraient tomber dans l’erreur de ne comprendre que les problèmes des hommes noirs, et il en va de même pour l’analyse des entrepreneuses. Il existe une réelle opportunité d’augmenter le nombre d’entrepreneuses noires afin que le Canada ne connaisse pas une stagnation répétée de la croissance, comme cela a été le cas entre 2005 et 2018.
La capacité à renforcer le soutien et à permettre aux entrepreneuses noires de prospérer commence par une recherche rigoureuse qui comprend la réalité actuelle de ce groupe spécifique. Dans le passé, il était plus difficile de mener des recherches sur les femmes noires en tant que membres de l'écosystème entrepreneurial noir en raison du manque de données. Par exemple, Statistique Canada recueille régulièrement des données sur les femmes, l'indigénéité et le statut d'immigrant. Pourtant, il n'a pas mesuré la race en tant que variable dans ses nombreuses enquêtes. Donc les chercheurs ne pouvaient pas savoir si un propriétaire d'entreprise donné était une femme noire ou même un propriétaire immigré noir - ils disparaissaient dans la catégorie générale.
Il existe encore un grand besoin de recherche sur l'entrepreneuriat noir. Au Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires, nous sommes à la pointe de la recherche sur la communauté entrepreneuriale noire et nous renforçons les capacités des communautés noires au Canada afin de disposer d'un environnement de recherche durable.
V. Questions de recherche
Ce portrait des entrepreneuses noires soulève les questions de recherche passionnantes ci-dessous.
Sachant que les entrepreneuses noires nées au Canada et les entrepreneuses noires immigrantes sont presque à égalité :
· Quelles sont les expériences des entrepreneuses noires immigrantes et en quoi ces expériences diffèrent-elles de celles des entrepreneuses noires nées au Canada ?
Considérant qu'il y a une proportion plus élevée de femmes noires célibataires que leurs homologues blanches :
· La composition de la famille a-t-elle un impact sur l'expérience entrepreneuriale des femmes, et si oui, comment ?
Considérant que les entrepreneurs noirs ont plus tendance à être propriétaires d'entreprises non constituées en société que d'entreprises constituées en société - même si ces dernières ont des taux de survie plus élevés :
Quels sont les facteurs et les attributs qui expliquent la capacité des entreprises à passer du statut d'entreprise non constituée en société à celui d'entreprise constituée en société ?
En quoi les expériences de développement d'une entreprise diffèrent-elles entre les entreprises appartenant à des femmes noires et celles appartenant à d'autres groupes raciaux ?
Quelles sont les motivations pour lancer une entreprise non constituée en société et quels sont les déterminants qui expliquent le mieux la décision d'un entrepreneur de se constituer en société ?
VI. En savoir plus.
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Infographie sur le portrait des entrepreneuses noires.
Les thématiques de recherche du Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires.
VII. Bibliographie
Bibliographie
Burgesson, A., Deacon, C., & Coletto, D. (Éds.). (2021). Entrepreneuriat Inclusif : Examen des obstacles auxquels se heurtent les entrepreneurs noirs du Canada. Dans Sénateur Colin Deacon : Projets, Entrepreneuriat Inclusif. Consulté le 29 mars 2023, à l’adresse https://abacusdata.ca/wp-content/uploads/2021/06/Entrepreneuriat-inclusif-Senateur-Deacon-Presentation-Francais_FINAL.pdf
Grekou, D., Li, J., & Liu, H. (2018, 24 septembre). Entreprises appartenant à des femmes au Canada. Statistique Canada. Consulté le 10 mars 2023, à l’adresse https : //www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11-626-x/11-626-x2018083-fra.htm
Gueye, B. (2023, 22 février). Les propriétaires d’entreprises noirs au Canada. Statistique Canada. Consulté le 6 mars 2023, à l’adresse https : //www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11f0019m/11f0019m2023001-fra.htm
Gueye, B., Lafrance-Cooke, A., & Oyarzun, J. (2022). Caractéristiques des entreprises appartenant à des autochtones. Dans Statistique Canada. Consulté le 29 mars 2023, à l’adresse https : //www150.statcan.gc.ca/n1/pub/36-28-0001/2022012/article/00004-eng.htm
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PitchBetter Canada, la Fondation canadienne des femmes, la Banque de développement du Canada, & Université Brock. (2021). FoundHers : Première et plus grande étude de marché nationale jamais réalisée sur les fondatrices de femmes noires au Canada. Dans Foundhers. Consulté le 29 mars 2023, à l’adresse https://foundhers.ca/fr/
Shopify. (2023). À la recherche d’un commerce équitable : réflexions sur l’entrepreneuriat noir en 2023 et au-delà. Dans Shopify. Consulté le 29 mars 2023, à l’adresse https://news.shopify.com/optimistic-excited-resilient-af-shopify-data-shows-how-far-black-entrepreneurs-have-come-and-the-barriers-they-still-face
Statisque Canada. (2023). Tableau 14-10-0027-01 Emploi selon la catégorie de travailleur, données annuelles (x 1 000) [Base de données ; Page web]. https://doi.org/10.25318/1410002701-fra
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